Une assurance vie permet de verser les rendements d’une épargne à des bénéficiaires en cas de décès. Mais dispose-t-on vraiment de cette garantie ? Comment peut-on savoir que le capital épargné de son vivant ira vraiment aux bénéficiaires qu’on désignés ? Par principe, cette démarche devrait se faire sans risque. Cependant, il est possible que le bénéficiaire désigné change d’adresse ou décède. Dans ces cas, il sera difficile de leur attribuer rapidement leurs dus.

Une succession logique et déshérence

Le bénéficiaire de l’assurance vie en cas de décès du souscripteur est l’héritier direct du capital épargné. C’est une personne que le souscripteur aura désignée. Mais il y a aussi le cas où dans l’acte d’héritage, les bénéficiaires sont les successeurs de la personne décédée. Dans ce cas, il y aura déshérence. Il faut savoir que si le souscripteur a choisi un héritier de premier ordre, selon le droit de succession, qui est désigné comme bénéficiaire de l’assurance vie, il n’y aura pas de risque de déshérence. Cependant, dans la majorité des cas, la déshérence est bien présente et causant une difficulté d’octroie du capital épargné du fait que le bénéficiaire peut être difficile à trouver ou à contacter. Cela, malgré le fait que les établissements d’assurance sont avertis par l’ACPR concernant ce manque de vigilance.

Comment avoir la garantie que le capital sera bien versé au bénéficiaire ?

Pour ne pas prendre de risque et perdre son capital épargné, il est nécessaire de faire appel à un notaire qui pourra se charger de la transmission de ce type de succession. Cela, à défaut de la compétence de l’établissement d’assurance. Dans ce cas, en faisant un acte de succession au niveau du notaire, au décès du souscripteur de l’assurance vie, ce dernier aura la charge de rechercher le bénéficiaire.

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