Les prix de l’immobilier à Toulouse restent plutôt stables, depuis le début de l’année. Notons en outre une légère progression de 0,4 %. Toutefois, certains secteurs sortent un peu du lot comme l’hyper centre qui attire encore plus de monde. En revanche, les quartiers périurbains connaissent actuellement des difficultés.
De manière générale, le marché toulousain se porte bien et ceci se reflète par la stabilité des prix. Très appréciée pour son dynamisme économique, la ville de Toulouse bénéficie d’un emplacement idéal pour le tourisme. Entre montagne et mer, Toulouse est aujourd’hui la quatrième ville préférée des français. La qualité de vie y est remarquable.
L’hyper centre, un secteur très attractif
Les prix sont sensiblement soutenus au cœur de Toulouse. La hausse des prix est relative à un nombre d’acquéreurs supérieurs au nombre de biens immobiliers disponibles. En moyenne, on note une augmentation allant de 1,5 à 2 %. À l’heure actuelle, les quartiers les plus prisés se trouvent dans l’hyper centre. Si vous cherchez un bien dans ce secteur, l’idéal serait de se tourner vers des sites spécialisés comme Altus Immobilier.
Dans ces secteurs, il y a plus de concentration de personnes. De plus, l’ambiance dans ces quartiers est très animée et l’on y trouve notamment un marché très locatif. Les investisseurs sont d’autant plus attirés par ces quartiers qui offrent une meilleure rentabilité allant de 3 à 4 % selon le type de bien.
D’ailleurs, un studio d’une surface de 20 m², se trouvant au quatrième étage et sans ascenseur s’est vendu sans aucune négociation à 102 000 euros. Plus le bien se situe à proximité du centre, plus la marge de négociation est très faible.
Au-delà de l’hyper centre, l’immobilier a du mal à décoller
Les investisseurs sont moins séduits par les quartiers loin de l’hyper centre. À Minimes par exemple, se trouvant à la frontière du secteur Compans, les prix sont très variés. Pour un bien ancien, il faudra compter environ 3 500 euros le mètre carré, alors que pour une résidence collective, des années 1960, les prix du mètre carré tombent à 1 700 euros.
Cet écart de prix montre parfaitement la variété des biens proposés. On découvre une bonne mixité entre les immeubles semi-récents et les habitations toulousaines traditionnelles. Par ailleurs, on note que le nord a d’énormes potentiels. Les quartiers plus excentrés, quant à eux, ont beaucoup de difficulté à vendre leur bien. Et grâce à la suppression de la loi Robien, les propriétaires n’hésitent plus à revendre leurs maisons. Ainsi, on est face à une hausse de l’offre et à une baisse de la demande, impactant directement sur la diminution des prix.