La déduction sur le revenu locatif global demande un maintien en location durant trois ans. Cependant, elle ne permet pas de diminuer l’assiette des prélèvements sociaux. De plus en plus d’investisseurs trouvent dans le déficit foncier une recette miracle.
Certes, ce déficit peut influer sur l’évolution du revenu global et ainsi alléger votre impôt. En pratique, si vous êtes imposé à 30 %, avec un déficit foncier de 10 000 euros, vous pourrez réduire votre revenu global et imputer 3 000 euros sur le revenu.
Le mode de calcul du déficit
La principale limite de ce dispositif concerne son mode de calcul. S’il est déductible sur le revenu global, il faut comprendre que la part de déficit acquittée aux intérêts de prêt destiné à l’achat du bien immobilier n’est pas imputable. Notez en plus qu’une limite de 10 700 euros est fixée.
Concernant cette part, elle est obligatoirement reportée sur les futurs revenus fonciers. Ainsi, il est essentiel de faire très attention aux calculs quand les loyers sont moins élevés que les intérêts de l’année. En effet, une erreur pourrait amener l’administration fiscale à reconsidérer l’imposition du bailleur.
L’obligation de mettre en location la résidence
La déduction du déficit foncier présente un autre inconvénient. En effet, la résidence doit être mise en location sur une durée de trois ans. Si ceci n’est pas le cas, le fisc peut parfaitement recalculer l’impôt et considérer que le déficit n’avait jamais existé.
En clair, lorsque vous imputez un déficit foncier sur votre revenu, il vous faudra vous engager pour trois ans. Ceci est d’ailleurs développé par le site http://www.deficitfoncier.org/.
Quel genre d’économie peut-on réaliser ?
Il est essentiel de rappeler que l’économie octroyée est parfois trompeuse. Ainsi, si la déduction sur le revenu global permet de réduire l’impôt, les prélèvements sociaux ne concernent pas cette imputation.
Tout un ensemble de critères qu’il faudra considérer pour pouvoir sortir un résultat positif.