Est définie comme une procédure de délégation de crédit, le fait de souscrire à une assurance qui pourra prendre en charge le remboursement d’un prêt en cas d’invalidité. Dans ce cas, la démarche doit se faire en dehors de la banque emprunteuse et au niveau d’un établissement d’assurance. Cette procédure a été authentifiée par la Loi Lagarde de 2010 et permet à l’emprunteur de choisir librement son type d’assurance et son établissement d’assurance.
La procédure de délégation : un double avantage
Le premier avantage d’une délégation de remboursement de prêt est tout d’abord, d’ordre financier pour l’emprunteur. En ce sens que ce dernier peut bénéficier d’un frais et d’un taux d’assurance moins cher que s’il avait souscrit l’assurance au niveau d’un établissement bancaire. En effet, l’établissement d’assurance fera son calcul en fonction du capital qui reste à rembourser, si la banque a comme base, le capital final. De ce fait, les frais couverts seront réduits au fur et à mesure que l’échéance approche. Par ailleurs, l’assureur appliquera des frais en fonction de l’âge de l’emprunteur, des risques et de ses habitudes. Dans ce cas, le montant de l’assurance sera segmenté en fonction de la situation de l’emprunteur.
Les raisons qui poussent les emprunteurs à ne pas opter pour cette solution
Malgré les avantages sus mentionnés, force est de constater que les emprunteurs ne se ruent pas sur cette solution. Cela, parce que les établissements d’assurance n’optimisent pas leurs informations sur le sujet. Dans ce cas, il est parfaitement compréhensible que les emprunteurs ne s’y aventurent pas. Mais il y a aussi le fait que les établissements bancaires refusent que l’emprunteur souscrive l’assurance au niveau d’un autre établissement et cela, malgré la loi Lagarde et la loi Hamon. L’explication c’est que la banque perd une partie de son intérêt si son client passe par un établissement externe pour souscrire à une assurance.